album photo Mongolie
Et voilà les photos pour les curieux, les autres devront attendre pour les vrais commentaires !
La Mongolie, de Pékin à la frontière russe, 15 jours dans la cambrousse |
découverte du transsibérien
[24 juillet, 4eme semaine]
Petite
déception quand le train arrive en gare et que nous montons dans notre wagon.
Une petite dame aux cheveux blonds nous accueille d’un agréable sourire, vérifie nos tickets et nous souhaite la
bienvenue dans son meilleur anglais. En fait les seuls mots qu’elle connaît,
car elle ne nous en dira pas un de plus pendant tout le voyage malgré toutes
les tentatives de communication qu’il y aura eu de part et d’autre. Ce train
qu’Audrey avait imaginé majestueux, empli de l’histoire russe des tsars et de
la conquête de
découverte de la capitale mongole
[lundi 9 juillet, 2eme semaine]
En arrivant à la gare d’Ulaan Bataar, nous nous extrayons du wagon parmi la foule compacte et chargée de colis des Mongols. Après un temps d’hésitation, et comme nous ne pouvons pas rester sur le quai, nous nous dirigeons vers l’entrée de la gare où nous attendons en vain pendant une trentaine de minutes qu’une personne de l’agence vienne nous chercher.
Finalement
nous retrouvons celle qui sera notre guide pour 12 jours, et que nous
appellerons Chourré pour respecter la prononciation de son nom. Nous montons
dans un minibus 4x4 japonais tout neuf et arrivons dix minutes plus tard à
l’agence. En fait, nous le découvrirons plus tard en nous promenant à pied en
ville, le trajet est très court, mais les embouteillages et le style si
particulier de la conduite mongole [1] (encore
pire qu’en Chine) nous rendent le parcours assez long. Nous posons nos affaires
dans le gros véhicule russe qui doit nous transporter sur les
[1] Les conducteurs roulent vite, n’importe comment, même dans le centre ville. Personne n’hésite à bloquer la circulation pour passer, personne ne laisse passer l’autre, bref une véritable galère !
de retour !
En fait cela fait une semaine que nous sommes rentrés, et je pense qu'il faut bien ça pour prendre un peu de recul !
Je vais donc publier peu à peu ce que nous avons écrit dans le train, et ce que nous avons encore à dire, et remettre ça en forme pour qu'on y comprenne quelque chose !
Je fais un petit rappel de l'historique du voyage, parce qu'il manque encore de gros morceaux du récit :
- 1ere semaine de juillet : à Pékin, visites et examens (pour moi), puis départ pour la Mongolie en car
- 2eme et 3eme semaines : train pour Ulaan Baatar, 12 jours de voyage dans l'ouest du pays et 4 derniers jours dans la capitale
- 4eme semaine : 5 jours dans le transsibérien avant d'arriver à Moscou, 2 jours de visites et retour sur Paris en avion
pas de news aujourd hui
le super ordinateur du cyber m a efface le message que j avais presque fini d ecrire. Tant pis, pas le courage de recommencer alors que je voulais dire que le voyage a ete vraiment super et que nous finissons nos 4 jours dans la capitale mongole, en dortoir dans une guest house, et que nous prenons le train demain pour Moscou.
Finalement pas besoin d ecrire 25 lignes... :(
premieres impressions
Nous voila en Mongolie pour la 3eme journée. Cela fait maintenant 5 jours que nous avons quitte Pékin.
Samedi aprem départ en bus, grosse galère pour trouver l'hôtel, nuit agréable dans un bus correct, rencontre avec des gens sympa. Pause repas dans un relais routier en Mongolie intérieure.
Dimanche arrivée a 6h du mat, découverte d Erlian et départ pour la frontière en jeep : mémorable et folklorique, 6 personnes plus les sacs pour 4 places, des portes qui s'ouvrent à la moindre occasion, bref que du bonheur !!! Après moult formalités passage du poste frontière et arrivée a Zamuyn Uud. On téléphone a notre contact pour récupérer les billets puis on va casser la croûte dans un parc avec les provisions achetées sur place : saucisson au fromage de yack, pain et fromage fondu. Miam ! A 17h50 notre train part pour Ulaanbataar, nous en couchettes dans un compartiment de 4 avec un couple de Mongols qui nous font partager leur repas (mouton bouilli avec p-d-t et pâtes). Résultat : mouton 1, Audrey 0. Vous avez compris, malgré le confort du wagon, la nuit a été agitée pour elle.
Lundi : notre guide vient nous récupérer a la gare, on dépose les visas, et départ en gros 4x4. Nous avons 390km a faire pour arriver au lac le soir. Le début du voyage se fait sur la route mais très vite on passe a la piste : bonjour les bosses ! enfin c est vraiment super comme sensations ! Mais le soir nous avons perdu bcp de tps, et référons nous arrêter pdt au il fait encore jour pour planter les tentes. Repas au bord de la rivière entre les chevaux et les étoiles.
Mardi nous repartons pour le le lac Ogii, notre destination de la veille. Repas sous un cagnard incroyable. Puis encore de la piste (200km) au grand bonheur d Audrey qui sautille de joie (ou ptet a cause des cahots...). Nous plantons nos tentes dans le jardin des parents de notre chauffeur entre les montagnes ou nous mangeons notre premier repas mongol et passons la nuit a glisser vers le bas de notre tente, la faute a le pente.
Mercredi (aujourd'hui) nous assistons au Naadam, la fête nationale Mongole dans la bonne ville de Tsetserleg. Au programme : course de chevaux et tir a l'arc, plus lutte mongole. Des gamins de meme pas 10 ans parcourent 30 km au galop. Apres-midi pluvieuse sous la tente et ce soir, premiere vraie douche depuis le depart dans un hôtel en ville ! Et il fait même cybercafé (un seul ordi tout de même) ! moi qui etait en cure de desintox, j'avais presque oublié le mot internet...
06/07/07
Visa mongol, suite
Retour sur la matinée de mercredi. Florent parti, je me mets à discuter avec les deux français qui tentent depuis lundi d'entrer dans l'ambassade. A 9h05 entre la première personne, un français arrivé à 6h du matin après une nuit en boîte.
Un belge, croisé la veille, et dégouté de ce "système", a finallement décider de partir en Thaïlande.
Ensuite nous entrons au rythme d'une personne tous les quart d'heure.
A 10H15 Anne et moi réussissons enfin à entrer. Et là on arrive dans la salle de dépôt des demandes de visas, la file d'attente est deux fois plus importante que celle de l'extérieur et comble de la frustration et de l'énervement, au moins 5 personnes avec 6 visas chacune, en moyenne, qui n'ont pas fait la queue se tiennent devant nous grâce à leur passe-droit.
Il n'y a qu'un seul guichet qui gère l'enregistrement des demandes et qui est tenu par un jeune homme complétement débordé mais plus que lent. Sa collègue, qui s'occupe du guichet retrait, ne parle pas anglais alors que la majorité des demandeurs sont étrangers, et ne cesse de lui demander de l'aide et de sourir bêtement quand elle ne comprend pas.
Pendant l'attente nous ne cessons de refouler les quelques chinois qui veulent à tout prix nous passer devant. Jamais mes coudes ne m'ont autant servi !
A 10H58, c'est mon tour : on harcèle le mec pour qu'il ne nous ferme pas le guichet au nez. Finalement je passe les 4 passeports en même temps, on lui répète, très inquiètes, au moins 10 fois qu'il nous faut la procédure expresse (sachant qu'il l'avait refusée à un autre couple). Au bout de 5 min nos passeports sont enregistrés et nous recevons un papier nous invitant à aller payer les taxes consulaires à la Banque de Chine non loin de là et à revenir à 9h le lendemain matin.
Nous sortons épuisés, un peu tremblantes et à moitié rassurés.
Comme vous l'a dit Florent, rdv à 9h le lendemain devant l'ambassade avec Anne et Sylvain.
Multiples crises de nerf en tous genres: chinois, anglais et français!
Finalement vers 11H45 nous obtenons ENFIN nos visas, lesquels sonnent le début d'une autre "galère", d'un autre marathon: trouver de quoi parcourir les 1200 km qui nous séparent encore de la frontière.
Une semaine et deux visas à Pékin
Je vous fait un petit topo de la semaine qui sera complété quand on aura le temps d'écrire/recopier ce qu'on a écrit :
lundi : 8h, exams pour moi. En sortant on saute tous les deux dans un taxi, direction l'ambassade mongole. Horaires d'ouverture pour les visas : 9h-11h. Nous arrivons à 10h30, y'a beaucoup de queue (en fait c'est la seule ambassade où il y a des gens devant. C'est pas grave on attend. 11h approche, ça n'avance pas, et je m'aperçois que de toute façon je n'ai pas mon passeport. On reviendra demain.
mardi : je passe mon oral en speed, et on arrive ce coup-ci vers 10h à l'ambassade. File énorme, personne n'a l'air de rentrer. On discute avec un français et on apprend finalement que c'est la même folie tous les jours. Il faut arriver tôt pour passer. Ni une ni deux, on décide de se lever à 6h le lendemain et de partir le plus vite possible.
mercredi : levés à l'heure sus-dite, nous arrivons à 7h30 devant l'ambassade et attendons. Seulement 6-8 personne devant nous, mais c'est presuqe trop déjà ! Nous sympathisons avec un couple de français derrière nous. Juste avant 9h je dois partir, j'ai mon dernier exam à 10h à l'autre bout de la ville. Audrey attends. Elle vous racontera en détails plus tard, car il y a matière, mais sachez juste que malgré un bonne position dans la file, elle n'a pu déposer nos passeports (ainsi que ceux de nos deux français camarades d'infortune) qu'in extremis, à 11h moins deux minutes, soit juste avant la fermeture. Pour le reste de ce cirque administratif, attendez un peu, ça vaut le coup !
jeudi : Rendez-vous à 9h pour retirer les visas avec les français à l'ambassade : le coupon de retrait est au nom de la fille. On arrive à 9h10, ils sont pas là, on attend 5 minutes, toujours rien. On
commence à paniquerreste très calmes en se disant qu'il doivent juste être en retard. Et en effet ils arrivent quelques secondes après. Mais tout n'est pas fini pour autant, car si le garde laisse entrer notre nouvelle amie sans problème, la mégère du guichet (dont il sera question dans le détails que je vous ai promis) fait signe de revenir plus tard. A 11h semble t-il. Rebelotte à 11h, c'est toujours pas prêt. 10 minutes plus tard, j'y vais cette fois moi-même (le papier était au nom de la fille) avec Audrey. Cette fois-ci le garde ne veut pas nous laisser entrer et nous fait signe de faire la queue (moins conséquente que celle des autre jours, il faut l'avouer) ! Je lui explique en chinois que c'est pas comme ça que ça marche (on avait eu le temps de comprendre depuis 4 jours...) et Audrey s'énerve en anglais. De dépit, il nous laisse finalement rentrer au bout de cinq minutes. A l'intérieur, c'est pas mieux ! Toujours la même réponse derrière la vitre : revenez plus tard. Alors je lui explique d'abord calmement, puis en parlant très fort avec mes pauvres mots de chinois que la procédure expresse c'est un jour, pas un jour plus "ça sera bientôt prêt", que de toute façon il nous les faut aujourd'hui, qu'on a un train demain matin (le bluff, ça mange pas de pain) et qu'on bougera pas tant qu'on aura pas récupéré nos passeports avec les visas adéquats. Menace que nous mettons silencieusement à exécution. Elle joue l'attente, en rigolant, mais on est plus patients qu'elle (ou Audrey crie plus fort, je ne me souviens plus). Toujours est-il qu'au bout d'un bon quart d'heure (et une course au dehors pour chercher la facture que la fille avait oublié de me donner, grrr) elle se bouge le popotin, d'autres personnes viennent des bureaux, et une caisse de livrets de toutes les couleurs arrive : verts, bleus, rouges. Nos visas sont finalement prêts et nous sortons de l'ambassade en poussant de grands cris de victoire ! On les a. C'est un grand soulagement. Ne reste plus qu'à s'assurer du transport jusqu'à la frontière.
Ça on en parlera plus tard, ainsi que des visites de la semaine, y'aura des trucs genre Temple du Ciel, Temple des Lamas, collines parfumées etc à illustrer de jolies photos).